Loger des SCPI dans son portefeuille ne présente que des avantages, à condition d’avoir été sélectionnées suivant des critères bien définis. Les sociétés civiles de placement immobilier sont en effet d’excellents actifs pouvant être souscrits par tous, quels que soient les objectifs, de même que la situation financière et patrimoniale. Ce qui fait de ces actifs un des meilleurs produits à placer sans hésitation dans un portefeuille de placements. Découvrons ensemble quels sont les étapes à franchir pour souscrire à ce produit pierre-papier.
Réaliser un bilan patrimonial
La majorité des investisseurs font l’impasse sur cette étape qui est pourtant primordiale car elle permet de bien mettre en lumière son profil ainsi que ses objectifs patrimoniaux, que ce soit sur le moyen ou le long terme. Ce bilan est réalisé par un professionnel tel que le conseiller en gestion de patrimoine indépendant (CGPI).
Dégager la stratégie
Une fois le bilan effectué, le CGPI publie un rapport ainsi que les préconisations afférentes aux analyses réalisées. Cela permet de dégager la stratégie à adopter en ce qui concerne le choix des SCPI. Il est en effet question de mettre en place une approche relative à la diversification des actifs, suivant des paramètres qui sont définis sur la base du profil de l’investisseur.
Présélectionner les SCPI répondant aux critères définis
Il existe une multitude de SCPI sur le marché et la sélection peut se révéler assez ardue. Le comparatif et la simulation sont donc recommandés à cette étape du projet d’investissement, toujours en tenant compte des paramètres fixés par le CGPI.
Cette phase nécessite un certain intérêt de la part de l’investisseur afin de valider son choix, car une fois la SCPI souscrite, la revente n’est pas toujours garantie. Idem pour la réalisation d’une éventuelle plus-value, la SCPI ne jouissant pas toujours d’une bonne liquidité. De plus, souscrire à cet actif, c’est s’engager sur le long terme, généralement sur une période de 8 ans environ.
Valider son choix et souscrire
Plusieurs SCPI peuvent être présélectionnées en vue d’une diversification comme énoncé plus haut. L’étape suivante est de valider son choix et de réaliser la souscription proprement dite. Celle-ci peut se faire de multiples manières, en fonction de la stratégie adoptée : auprès de la société de gestion pour un investissement en direct, via un produit d’épargne pour des dividendes à capitaliser.
Dans les deux cas, la souscription nécessite quelques procédures telles que le remplissage d’un bulletin de souscription ainsi que du formulaire de connaissance investisseur. Les autres pièces requises sont le justificatif d’origine des fonds, le relevé d’identité bancaire (RIB), une pièce d’identité et un justificatif de domicile.
Faut-il réaliser un suivi de l’évolution de son portefeuille ?
Les SCPI sont des actifs peu volatils, étant de l’immobilier, à la différence des valeurs mobilières tels les actifs en bourse. Il n’est donc pas nécessaire de suivre l’évolution des rendements de près, comme dans le cas de ces derniers. Cependant, il vaut mieux rester de temps en temps informé sur les actualités relatives à chaque SCPI souscrite, de même qu’à celle du marché pierre-papier en général. Par exemple : l’extension du patrimoine et l’acquisition de nouveaux immeubles, l’augmentation du prix de la part, etc.
Toujours est-il que le rendement du portefeuille peut être amélioré au fil du temps. L’investisseur ayant investi à crédit mettra à profit l’effet de levier issu de ce mode de souscription, entre autres. Celui ayant investi cash pourra aussi injecter une partie des dividendes perçus dans la souscription à de nouveaux produits de placement, que ce soit des SCPI ou d’autres actifs, toujours en fonction de son propre profil. À noter toutefois que le patrimoine doit subir des modifications liées aux risques, au fur et à mesure de l’approche du départ à la retraite.